Hier soir, je me suis laissé emporté dans un petit périple en ville, loin de notre quartier plus récent. Avec chauffeur donc, une virée à une trentaine de minutes, question d'aller faire quelques courses à "la fourmi", super-marché, où l'on trouve de tout. Beaucoup de produits français. Des produits frais, congelés. De la Guinness. Donc tout va bien :)
Juste après, un souper au Savana. Pizzeria du genre café-bistro. Bien comfortablement assis sous des palmiers, avec un ventilateur pour nous aérer et des serpentins pour éloigner les moustiques. Le temps d'une tarte alsacienne (!) avec deux bières africaines bien fraîches (Flag) et nous sommes de retour avec nos courses à l'hôtel.
Pendant l'heure de route j'ai pu voir, outre de nombreuses motos, des taxis jaunes de différentes années et un traffic d'enfer, des gens. Partout. Par terre. Dans des bicoques. Qui vendent de tout. Qui mendient. Qui vendent pleins de trucs, des boîtes de mouchoirs, aux cartes Oranges (cellulaires) à des 'drinks' locaux, bien mélangés sur place.
Des ventes de chèvres/moutons. De grans étals de bananes. Des pastèques grosses comme ça se peut pas.
Des gens qui transportent de tout. Sur la tête, en brouette, autour du corps. Des enfants, surtout des bébés se présentent à de nous face avec leur deux petits pieds de chaque côté du ventre de maman. Ils sont derrière, bien emmailottés. Leur tête regarde partout, curieux. Ils sont si beaux.
C'est en fait, un désordre ordonné. Tout le monde prends son espace, en respect de tous. Les klaxons servent à prévenir, pas à pester. On s'assoit par terre, parce que c'est là qu'on veut s'asseoir. On cultive où on le peut, entre deux routes, derrière deux édifices.
Parlant d'édifices, ils se construisent en étapes, selon l'argent disponible. Plein d'édifices, à peine construits, demeurent en plan, ,en plein milieu d'un champ. Afin d'éviter les squatteurs, les propriétaires "engagent" des familles qui agissent comme garde. Cela leur donne aussi donc un toit.
Autres particularités. Les briques sont récupérées ou fabriquées sur place. On retrouve donc aussi des facades d'édifices avec des trous devant. C'est simplement que les briques ont déja servies et qu'elle servaient, dans leur autre vie, à laisser passer des tuyaux ou autres. On recouvre, à la toute fin de la construction, de crépi. Aussi, les échafauds sont parfois faits de branches d'arbres, montés de planches plus ou moins droites....
Bon assez pour aujourd'hui. Photo du jour:
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