Dernière....

..nuit ce soir. Et dernière journée demain. Après près de 3 semaines intenses, c'est le temps de rentrer.
Pas fâché. Pas du tout.

The end.

A.

Petite sortie du dimanche...

Une avant-midi de travail. Des problèmes avec les courriels à Qc.
En pm, une petite sortie de 2 heures au Musée du Mali à Bamako. Il fait partie du Parc National du Mali. Un endroit fantastique, paisible. Très invitant.

Dans le musée, pas de photos. Mais une exposition sur les Tissus du Mali (basin, coton, laine, indigo), une autre sur l'archéologie du Mali (vases, statuettes, outils, etc....) et une dernière sur les oeuvres d'art rituel (masques, bijoux, statues de passage à l'âge adulte). Très très bien.

En sortie, petite promenade dans le parc. Quelques clichés:

Samedi pm....

Bon. Pas de courant au bureau (Bamako), pas de service au bureau de Québec (entretien).
Une virée au marché de Noël (!) du Centre Culturel Français.

Beaucoup plus agréable qu'au grand marché. Pas de moustiques :)

J'ai pu faire des emplettes de Noël en toute quiétude.

Voici des photos du marché, de l'équipe et autres trucs sur la route....

Samedi matin...

...toujours au boulot mais de l'hôtel. Après avoir passé plus de 15 heures dans la chambre à bosser (mais avec quand même 6 heures de sommeil), je prends le temps de sortir un peu. Faut bien que la femme de ménage passe :)

Donc, voici rapido deux photos sans importance. Sauf le fait de démontrer que je suis toujours bien en vie :)

Au boulot, et la vie de mon poste de travail temporaire. Le temps d'un ménage....

Vous me manquez tous.

Niouzes

Très occupé. Beaucoup de problèmatiques. Des journées de 14 heures. Bref...pas là pour le tourisme!
Tout va bien, pas de maladie ou autres. Juste du manque de sommeil.

Les dimanche à Bamako....c'est les jours des mariages...

Virée au marché. On y trouve de tout, bijoux, masques, vêtements, nourriture et...des moustiques.
Le genre de moustique qui ne s'écrase pas, qui bourdonne autour. Le genre de moustiques qui veut être ton ami. Qui veux surtout que tu lui achète quelque chose. In_croy_able. En 5 secondes, 6 vendeurs autour de toi, qui te touche, qui veut que tu viennes voir ce qu'il a a vendre. Ça n'arrête pas, vraiment. Ce n'est pas un sentiment agréable. Que ceux qui souffrent d'agoraphobie s'y tiennent loin.

Il faut dire que 5 blancs qui arrivent au marché est synonyme de manne pour eux. Mais quand même.
Je me suis fait offrir des maillots de foot, des masques, des instruments de musique, des chaises, bref....tout cela en 5 minutes. Certains d'entre nous on fait quelques emplettes, ce qui ne fait qu'augmenter l'offre. Je n'ai jamais dis autant non merci.....

Par la suite, un petit tout de ville avec un arrêt dans un point de vue (point G) juste en bas de l'hôpital et l'école de médecine. Nous nous sommes fait arrêter par la police. Interdit de prendre des photos. Enfin selon le policier. Une façon comme une autre d'arrondir les fins de mois pour lui.....Mamadou, notre chauffeur, nous a bien sortis de cette impasse. Et sans aucuns frais....

Encore une fois, quelques photos en rafale. Pas de photos au marché. De un, trop craintif de me faire piquer. Puis, beaucoup de réticence de l'ensemble des boutiquiers.

En rafale...

Une virée à l'épicerie. Sur la route, j'ai tenté quelques clichés. En  mouvement, donc pas top, mais quand même.....

Le van vert, c'est le modèle de véhicule du transport en commun....

Grin malien

Vendredi, ce n'est pas 'casual friday' !   C'est plutôt la journée où l'on porte ses plus beaux atours. Les gens portent délaissent jeans, pantalons ou chemises pour des boubous. Que de couleurs ! Que de beauté ! Vraiment (étant déja adepte moi-même des boubous) c'est vraiment fantastique !  Puisque l'équipe malienne qui est avec nous termine le boulot à 12:30, je n'ai pu les photographier. Mais la semaine prochaine, je mets cela à l'agenda.....

Nous avons participé ce soir à un grin. Le grin à l'origine, était une association de jeunes gens, surtout des garçons, qui ont participés ensembles à certaines épreuves, dont la circoncision. Le lien tissé entre eux faisait en sorte qu'ils pouvaient se retouver plus tard et discuter des choses de la vie.

Heureusement, ce soir, pas de circoncision. Mais plutôt un 5 @ 7 des ressortissants canadiens au  Mali, organisé par l'ambassade canadienne. Beaucoup de gens de l'ACDI, de l'ambassade et autres, tous présent ici afin d'apporter une aide quelconque au pays.

Par la suite, direction La Rose Des Sables, restaurant marocain. Un couscous royal à vous jeter par terre. Pour un seul homme, impossible à manger, poulet, brochette de boeuf, mergez, boulette, avec mangues, carotte et évidemment couscous....ouf !

Demain, un peu de boulot, peut-être une sortie avec Marcel en boîte de nuit.

Voici le dépanneur du coin. On y retrouve à boire, à manger, des cartes Oranges et autres...à 50 mètres de l'hôtel 5 étoiles où je me trouve....

Première semaine de travail...

Déja presque une semaine de travail de complétée. Beaucoup d'embûches. Délais de livraison, mauvais équipement, contacts longs à retourner les appels. Tout à fait normal ici. Selon d'autres collègues ayant déja participés à ce genre d'aventures, les délais se sont donc.....améliorés. :)

Autre choc hier soir. Un détour, en voiture, dans un marché. Incroyable. Je ne vous en dis pas plus. Samedi ou dimanche, nous devrions y retourner, question de magasiner au centre commercial. Des photos en extra pour appuyer le incroyable, je l'espère....

D'ici là, voici un camion à vidange....

En attendant le chauffeur ce matin....

Premier vrai bain Malien

Hier soir, je me suis laissé emporté dans un petit périple en ville, loin de notre quartier plus récent. Avec chauffeur donc, une virée à une trentaine de minutes, question d'aller faire quelques courses à "la fourmi", super-marché, où l'on trouve de tout. Beaucoup de produits français. Des produits frais, congelés. De la Guinness. Donc tout va bien :)

Juste après, un souper au Savana. Pizzeria du genre café-bistro. Bien comfortablement assis sous des palmiers, avec un ventilateur pour nous aérer et des serpentins pour éloigner les moustiques. Le temps d'une tarte alsacienne (!) avec deux bières africaines bien fraîches (Flag) et nous sommes de retour avec nos courses à l'hôtel.

Pendant l'heure de route j'ai pu voir, outre de nombreuses motos, des taxis jaunes de différentes années et un traffic d'enfer, des gens. Partout. Par terre. Dans des bicoques. Qui vendent de tout. Qui mendient. Qui vendent pleins de trucs, des boîtes de mouchoirs, aux cartes Oranges (cellulaires) à des 'drinks' locaux, bien mélangés sur place.

Des ventes de chèvres/moutons. De grans étals de bananes. Des pastèques grosses comme ça se peut pas.
Des gens qui transportent de tout. Sur la tête, en brouette, autour du corps. Des enfants, surtout des bébés se présentent à de nous face avec leur deux petits pieds de chaque côté du ventre de maman. Ils sont derrière, bien emmailottés. Leur tête regarde partout, curieux. Ils sont si beaux.

C'est en fait, un désordre ordonné. Tout le monde prends son espace, en respect de tous. Les klaxons servent à prévenir, pas à pester. On s'assoit par terre, parce que c'est là qu'on veut s'asseoir. On cultive où on le peut, entre deux routes, derrière deux édifices.

Parlant d'édifices, ils se construisent en étapes, selon l'argent disponible. Plein d'édifices, à peine construits, demeurent en plan, ,en plein milieu d'un champ. Afin d'éviter les squatteurs, les propriétaires "engagent" des familles qui agissent comme garde. Cela leur donne aussi donc un toit.

Autres particularités. Les briques sont récupérées ou fabriquées sur place. On retrouve donc aussi des facades d'édifices avec des trous devant. C'est simplement que les briques ont déja servies et qu'elle servaient, dans leur autre vie, à laisser passer des tuyaux ou autres. On recouvre, à la toute fin de la construction, de crépi. Aussi, les échafauds sont parfois faits de branches d'arbres, montés de planches plus ou moins droites....

Bon assez pour aujourd'hui. Photo du jour: