vendredi 18 mars 2011

Dernière journée!

Eh oui, déja la fin de ce deuxième périple.

Ce deuxième épisode de l'Aventure Malienne s'est déroulée rondement de mon côté. J'en reviens satisfait. J'ai pu surtout goûter un peu plus à la vraie vie malienne avec la journée d'expédition de vendredi dernier.

J'ai très hâte de tous vous revoir.

I ni chè.


A.

lundi 14 mars 2011

Extra! photos de la Quelle journée!

Quelques photos de plus.....Merci à Jean-Nil et Alex.

L'arche, vue d'en bas....


La grotte des sacrifices. En noir, sur la colonne, les marques de sang des poulets, sacrifiés pour les femmes infertiles.....



La fabrication du beurre de Karité dans le village de Djoulafondo....


Moi? Grand ?


En plus petit, c'est mieux....


Amis...


Je vous offre une petite bière de palme ?



I ni chè !

A.





dimanche 13 mars 2011

Quelle journée (suite et fin)

Donc, après deux bières derrière la cravate, direction Falajy, un village de 1600 habitants, sur la route entre Siby et Bamako. Un arrêt donc, afin de prendre contact avec le chef du village. Pûrement politique.

À notre arrivée, Mamadou arrête la voiture à l'entrée même du village. Il n'est pas bien d'entrer avec le véhicule dans un village sans avoir préalablement demandé la permission. D'avoir au moins parlé à quelqu'un du village, question de politesse. Justement, tout près où nous nous arrêtons, un groupe d'hommes discutent sous un manguier. Notre chef de mission sort du véhicule avec Mamadou et discute avec un villageois bien vêtu. Je reste dans le véhicule. Soit il nous retourne, soit ils échangent un peu,et hop! on est reparti...

Mais non. Après deux minutes, on nous fait signe de sortir de la voiture afin de la garer non loin. Nous serrons la main de notr hôtes et nous commençons la visite à pieds.

Premier arrêt, un fabricant d'outils. Un grand bonhomme tout sourire nous accueille. Après traduction du pourquoi de notre présence, plusieurs autres hommes présents qui tissaientdes roseaux nous souhaitent aussi la bienvenue.

'Ahhh!! canadiens....bienvenue, bienvenue, I ni chè, I ni chè' Quel accueil. J'ai la folle envie de m'assoeir avec eux et de les écouter parler, connaître leurs histoires, coutumes, etc.. C'est comme dans le bon vieux temps chez nous, quand, petits, on écoutaient les vieux se raconter des histoires.

Après encore beaucoup de poignées de mains, nous poursuivons notre visite. Un menuisier, même accueil. Un ferblantier, même accueil. Un mécanicien, qui essaie de produire de l'électicité avec un vieux moteur diesel, même accueil, des maçons, même accueil...ouf....les tout petits enfants sont plus craintifs. Nous ne sommes pas dans un village 'touristique' comme l'autre. Ils nous disent 'bonnejour' de loin. Quelques signes de mains...

Puis, pour moi, LA rencontre de tout mon passage au Mali. La visite de l'école du village.
Notre hôte nous dirige vers l'école, tout bonnement. Nous hésitons un peu, question de ne pas déranger. Mais non, pas de problème nous assures-t-on.

Dès que l'on arrive près d'une classe, c'est la fin de celle-ci. Des enfants de 2e/3e, 128 précisément (oui, oui, 128) sortent en trombe et nous aperçoivent. C'est la cohue. Une belle cohue. Une très belle cohue. Tout plein d'enfants, qui veulent nous donner la main, nous aperçevoir. Certains sont plus craintifs, mais la plupart, souriants, sont joueurs. J'ai donné plus de 'high-five' lors de cette rencontre que dans toute ma vie. La plupart n'ont qu'un crayon et un cahier. Certains un petit sac qui ne contient sûrement pas beaucoup plus. Mais tous, tous, tous ont un sourire fantastique....

Du coin de l'oeil, nous aperçevons une autre classe. Celle de 5e/6e. Elle est toujours en cours.Notre hôte nous invite à l'intérieur de la classe ! Oulà, ce qu'on va déranger.....

D'un seul trait. 90 élèves (oui, oui, 90) se lèvent d'un bon, droits et nous souhaitent à l'unisson: "Bonjour, Bienvenue!" et se rassoient, d'un coup, silencieux mais très curieux. Je subtilise quelques sourires à l'avant. Le professeur nous explique un peu la formation, tout en français. Un texte d'un roman, dont j'oublie le nom, des sciences, on parle d'électricité. Le tout, en silence. Pas un enfant n'est agité ou ne dérange. Fa_sci_nant!
Je suis subjugué.

Dehors, quelques petits sont toujours là, je joue un peu avec eux à leur faire peur. Nous rigolons bien...

Puis, visite du dispensaire. L'infirmier et ses accolytes nous accueillent comme tout les autres. Évidemment, ils manquent de tout, médicaments, pansements....mais pas de sourires ni d'espoir. Finalement, visite de la maison de maternité. Deux chambres avec quelques lits. Pas d'eau courante, la pompe s'est brisée. Quelques lits pour les mamans et les bébés. Rien d'autre. Mais, concluons-nous, c'est déja beaucoup mieux qu'auparavent.

Nous terminons donc la courte (hum) visite en remerciant chaleureusement notre hôte.

Pendant quelques kilomètres, c'est le silence dans la voiture.

Pour ma part, c'est une journée, qui restera gravée longtemps. Ce court récit n'arrive évidemment pas à représenté un millionnième de ce que j'ai personnellement vécu.

Namaste

A.

samedi 12 mars 2011

Quelle journée! (suite)

Donc, dans ce même village Malinké, entourés d'enfants, nous faisons le tour avec le guide. Des maisons, l'école, la mosquée. Voici un baobab en avant-plan, sans feuilles et rabouté (qui ne ressemble en rien à celui du Petit Prince!) et deux greniers de semences...





Une fois les au-revoirs faits aux enfants, nous prenons la route en voiture jusqu'a une cascade. Elle est située à 10km du village, via une route de brousse. On y mets....une heure....

Cette cascade, aujourd'hui très faible, devient presqu'un torrent lors des grandes pluies. Le guide nous explique qu'il y a longtemps, les gens s'y regroupaient afin de se 'baptiser', par groupe d'âge, tout les 7 ans. Ils devaient se laver 7 fois. Aujourd'hui, ils semblent le faire encore, mais pas à la cascade....




En quittant la cascade, nous prenons une autre petite route vers un hameau perdu à la recherche de bière de palme. Un étrange liquide blanchâtre qui, selon Mamadou notre chauffeur, est très prisé des Maliens. Une fois sur place, nous trouvons mêmes des huttes, que nous pouvons louer. Après quelques discussions, on peut faire le plein. Toutes les bouteilles vides sont mises à profit. J'en prends une de 500ml. Question d'y goûter. J'attendrai à l'hôtel avant de le faire....



Alors que nous quittons le hameau afin de se remettre en route (pour le retour à 10km/hre!) nous aperçevons un arbre à cajous (anacardier). Je n'avais aucune idée que la noix de cajou provient d'un faux fruit, la pomme de cajou. Une fois le faux-fruit mûr, cela ressemble à nos poivrons. En voici en pleine croissance.... 

Et on se demande pourquoi les noix de cajous sont dispendieuses !!!


Finalement, après avoir déposé notre guide, en route pour un lunch rapide. Au restaurant "La callebasse", il n'y a que des salades. Pas recommandé. Mais bon, rien que 2 Flags et quelques arachides ne peuvent pas arrranger....

Le chef de mission décide de faire un légér détour de 7 km afin de visiter un village où le MCA (les gens pour qui nous travaillons) ont déja faits quelques projets. C'est une visite politique, donc, pas très long et on est repartis.....du moins, c'était le plan de match.....

La suite plus tard.

Namaste

A.

vendredi 11 mars 2011

Quelle journée!

Journée surprise aujourd'hui...
En lieu d'une journée de travail, je me fais inviter à une sortie à l'extérieur de Bamako, au village de Siby.

À cet endroit, on y trouve une arche dans le roc, un village malien typique, une cascade, bref...le 'vrai' Mali.

J'accepte to de go, remettant le travail au weekend, Aucun regrets.

Difficile à résumer par contre....

50km à l'extérieur de Bamako, première étape au village de Siby, on prends un guide. Prochain stop, l'arche de Kamandjan, le rocher Percé du Mali. Selon les légendes, un roi puissant l'a percé, soit d'une flèche magique, ou d'un coup de sabre...d'en haut, une vue superbe. Deux grottes, chacune avec sa légende..

(photos à venir)

Prochain arrêt, Djoulafondo, un village Malien de type 'touriste'. Touriste, tout simplement parce que nous, tubabus, sommes présents souvent. Pas de surprise pour les villageois. Mais un accueil des plus sympatiques. Dès notre arrivée, une dizaine d'enfants en bas âge nous entourent. Ils veulent nous toucher, prendre des photos avec nous. Je marche dans tout le village, avec un ami, main dans la main. 



Un village typique, c'est un village au maison de briques recouvertes de boue, au toit de chaume. Des animaux libres un peu partout. Chacun fait son truc. C'est un village d'agriculteurs. Du maïs, de plantes, des mangues, etc..

Les enfants sont tellement beaux....et très débrouillards.....



La suite ? oulà...j'en ai encore pour au moins deux pages de blog....je vous laisse la-dessus, j'y reviens plus tard.

Namaste

A.

mercredi 9 mars 2011

Pendant qu'a Sherbrooke....

....c'est l'enfer blanc, ici c'est le soleil brûlant. 41 degrés aujourd'hui.

Rien de bien nouveau, sinon la santé qui n'est pas top.
Mouvements intestinaux, gorge rêche, éternuements, manque de sommeil. Bref, qui a dit que c'était des vacances ?

Je ne suis pas sorti ni même soupé hier. Dodo à presque 20:30 après le match Barça/Arsenal. J'arrive pas à m'y faire, au foot espagnol. Dommage pour Arsenal...

Un mot d'encouragement à ma douce, tendre et courageuse épouse qui doit se taper tous les 70cm à la pelle.

Namaste

A.

dimanche 6 mars 2011

La chaleur...

..s'installe ici. Mars et avril, les mois les plus chauds avant les pluies.
Même avec un ciel nuageux,, la chaleur, heureusement sèche, est insoutenable....

Dimanche tranquille, petite sortie au marché public. Beaucoup moins de 'moustiques' qu'en décembre.
J'ai même pu 'magasiner' presqu'a mon aise :)

Matches de foot à la télé. Siestes de chat. Lecture.

Ci-bas une photo toute simple, prise au terminal 2E de CDG. Très belle architecture. Simple, efficace.
J'essaie un nouveau logiciel photo, GIMP pour les intéressés. Pas mal pour du Open Source.....

Namaste

A.

samedi 5 mars 2011

Du sur mesure.....

À ma première journée de boulot hier, on m'indique que c'est le premier vendredi du mois, ce qui veut dire, le GRIN mensuel...

Rendez-vous donc, dans un resto-bar, avec les ex-pats canadiens au Mali. Encore plein de nouvelles rencontres. Le temps d'une bière ou deux, ou trois, ou....bref, nous décidons d'aller manger ailleurs.
Direction, le Appalooza. Un bar country, avec des Maliens en chapeaux de cowboys. Mais, surprise, derrière le bar, une lignée de blanches et très blondes jeunes filles....

Après explication, ce sont des Ukrainiennes, qui s'installe derrière le bar afin de 'distraire' la clientèle et se font offrir des verres....m'enfin...c'est un boulot comme un autre.

Après une fantastique pizza 'calzone' accompagnée d'une Guinness, direction La Terrasse. À ce qui paraît on peut y danser.....en arrivant, une autre vision: Michael Jackson, sur un écran géant....pas vraiment le genre...

Une autre bière plus tard (bien sûr, une Guinness!), un saut dans un des deux dancing de Bamako, le Byblos.
Malgré les allées de quilles qui accompagnent le tout, c'est vraiment une place pour danser. Plein de gens, de genre de musique, etc... Je m'en suis donné à coeur joie. Un grand blanc de six pieds sur un plancher de danse remplis de Malien ne passe pas inaperçu. Regards, sourires, rien de bien grave. Mais encore une fois, le sentiment d'être la minorité visible, donne une tout autre perspective...

Aujourd'hui samedi, lever tardif, courses à gauche et à droite et matches de foot....pas mal du tout.
D'ailleurs, je suis allé avec Diallo (un de nos chauffeur) dans une boutique de bazin. Du beau, du bon, du riche. J'en ai pris pour 5 mètres. Cela devrait aller. Puis, direction le tailleur, sympatique artisan ami de Diallo. Après quelques mesures, discussions sur la broderie et tout, on s'entends sur un prix et une date de livraison.

Jeudi, mon nouveau boubou sur mesure, d'un blanc immaculé devrait être prêt....

Namaste

A.

vendredi 4 mars 2011

Repères

Malgré un passage rapide l'an dernier, l'impact de ce dernier a décidément été fort. Les repères sont présents, comme si je n'avais pas quitté. Les gens, l'odeur, la routine matinale, le bureau....impressionnant.

Dans l'avion hier, des réfugiés Maliens qui étaient en Tunisie. Avec eux, seulement ce qu'ils portaient sur leurs dos. Certains avec un sac, avec une couverture chaude, sans plus. L'impact politique est très fort tout autour de nous. La Côte d'Ivoire, toujours en crise. Tout le nord de l'Afrique, cherchant à se libérer. Ici par contre, tout est stable. Heureusement.

Au boulot déja. Mes yeux en trous de suce s'ajustent lentement au soleil magninifique. Il fait 21 degrés à 8:00 am. Maximum prévu pour aujourd'hui: 37....... ouf....

A.

mercredi 2 mars 2011

Nouveau départ....

Hé oui, départ aujourd'hui pour Bamako.
L'aventure recommance. J'essaierai de publier de nouveau une fois la-bas, mais peut-être avec moins d'assiduité que la dernière fois.

Ce qui est au départ une aventure, lorsqu'il devient presqu'une habitude, devient moins intéresant à raconter.

Au plaisir....